Wednesday 1 November 2017

BIENVENUES AU CENTRE COMMERCIAL FAN




Je dois le confesser: j'adore les supermarchés. La section des chocolats, la section des fruits et des légumes, les yaourts. Mais ce que j'aime le plus, c'est la caisse enregistreuse. Une femme souriante passe des produits par le scanner et ouvre des sacs à une vitesse formidable. On met la barre espace qui sépare notre achat de celui du client précédent et on attend son tour patiemment.

"Bonjour. Ça va?"

Et la caissière répond en esquissant un sourire, pendant qu'elle déplie un sac, tape le code du produit, compte les billets, ferme un flacon et tape sur un bouton. À Palma, j'ai même mon libre-service favori: le Centre Commercial FAN. C´'est un magasin d'experts compétents qui ont une expression vivace et un esprit brillant.

Toutefois, dernièrement la situation est en train de changer. C´'est le résultat de la politique, qui se propage plus rapidement que la grippe. On trouve partout des demoiselles impatientes qui s'expriment dans la langue de leur région et qui s´entêtent à montrer leur rejet de la langue du client.

"Pouvez-vous le répéter en espagnol, s'il vous plaît?"

La caissière nous regarde avec une expression de dégôut et se limite à signaler les chiffres brillant(e)s de couleur verte qui oscillent sur l'écran de l'ordinateur.

On rentre chez soi avec la sensation d'être le lourdeau le plus imbécile de la planète.

Le côté positif de tout cela est que, en même temps que l'infection se propage, les grand(e)s centres commerciaux ont commencé à offrir des caisses automatiques (mechaniques) (même le Centre Commercial FAN). Á l'endroit qu' auparavant occupait une seule caisse enregistreuse, aujourd'hui, il y a six caisses automatiques. Chacune a de petits drapeaux sur l'écran, en demandant la langue favorite du client : pas seulement le galicien ou l´espagnol, mais aussi l'allemand, le français, l'anglais, le russe, le tchèque ou le chinois.

"S'IL VOUS PLAÌT,  scannez le code du produit". "S'IL VOUS PLAÌT, déposez le produit sur la table."

Cette nouvelle ouvrière s'en fout de la quantité de pièces de monnaie avec lesquelles on veut payer la facture. On peut même payer quatre cents euros avec des pièces de un centime. De la même façon, on peut payer un euro avec un billet de cinquante. La caisse nous rendra la différence sans petite monnaie : avec deux billets de deux cents, un billet de cinquante, deux de vingt, un de cinq et quatre pièces d'un euro. Une fois le travail terminé, la caisse nous dit au revoir.

"MERCI d'utiliser notre service."

Un tel niveau de satisfaction a suscité en moi de nouvelles exigences. Maintenant, je veux une caisse qui parle avec une voix grave, qui s'appelle Hector et qui me rappelle chaque fois comme je suis belle.

"Bonjour Madame Fernández. Nous sommes très heureux de vous voir."





Pour vingt centimes de plus, Hector peut aussi nous rappeler que notre robe est faite pour nous.

Thursday 23 April 2015

L'ARÔME DE VICTOIRE


J’ai une amie qui travaille comme professeure d’anglais d’une école secondaire avec un CDD. Chaque jour, elle me raconte une histoire différente sur ses disciples adolescents. Cette amie est vraiment dirècte et n’hesite pas d’envoyer un coup de poing quand il faut.

Il y a deux jours, les écoliers décidaient de recevoir sa professeure avec le parfum exquis de la victoire. Ainsi, ils marchaient quelques boules puantes dans un petit magasin. Quand l’enseignante entrait dans la salle de classe, elle remarquait tout de suite l’odeur de la plaisanterie.

Et puis, elle décidait de donner les garçons une bonne leçon. En pointant du doigt les fenêtres, elle ordonnait qu’on les fermaient immédiatement. Les étudiants, surpris par la réaction de sa professeure, rémarquaient à quel point l’odeur était insoportable.

-          Ouie – elle répondait – Moi aussi, j’ai un hypophyse.
                      
Elle demandait le concierge de verrouiller la porte de la classe. Il obeissait, non sans avoir laissé la maître quitter la salle de classe. Elle s’appuyait sur la porte de la classe de l’extérieur tandis que les élèves se plaignaient de l’intérieur. Et elle bénéficiait d’un parfum de victoire très différent de celle que ses élèves avaient prévu.

Quinze minutes plus tard, après avoir ri davantage, l’enseignante ouvrait la porte... et elle portait ses étudiants dans une classe improvisée dans la cour de l’école.

J’ai l’impression que ces garçons ne jouerent plus avec les parfums.

 


 

Tuesday 24 March 2015

"EL COLOR DE MALLORCA" - PM-133-2015


Je viens d’inscrire mon livre au registre de la propiété intellectuelle. “El Color de Mallorca”.