Thursday 25 December 2014

LA FANFARE DU JUSTICIER DU VÉLO


Une semaine difficile viens de finir. Samedi dernier je suis allée à vélo en “Sa Vileta”, dans la banlieue de Palma, et le froid a traversé même mes poumons. À la suite, lundi j’avais déjà attrapé un rhume. Il y avait VINGT ans que je n’avais pas attrapé un. Et j’ai travaillé comme ça toute la semaine.

Dans la dernière leçon du lundi (en fait, un tutoriel à une fille de quinze ans), le jeune et étranger beau-père de vingt-sept ans est entré dans la pièce où  nous lisions en distribuant des insultes et en exigeant une explication immédiate, parce que la jeune fille n’avait pas encore passé l’examen. Le fait est que la mère de l’adolescente changait la jeune fille d’école cetter année, et la nouvelle école secondaire a un niveau de lange qui est clairement au-dessous du niveau de la jeaune fille. Maintenant, il faudrait que l’adolescente prenait au moins trois cents heures de classe d’anglais. Au lieu de cela, la famille a décidé de “l’aider” avec un tutoriel d’une heure par semaine. Il y a plus d’un mois, j’informais la mère de tout ça, et elle a promis d’étudier la question. Et quand il semblait que tout était oublié, le charmant, jeune second mari entre dans la pièce.

Un ami a l’habitude de fredonner un “paso doble” chaque fois que quelqu’un essaie de le provoquer. Et le plus grande l’offense, le plus forte il bourdonne. J’étais si amusée en me rappelant de cet ami, que ma pensée frappait inconsciemment à la porte de “La Fanfare du Justicier du Vélo”: une fanfare composée d’une trompette, un violiniste et un ancien renne du Pére Noël qui fut pris en retraite à cause de certains problèmes intestinaux qui lui causaient une terrible aerophagie. PUDOLF, le renne que péte le plus, profite maintenant sa retraite comme percussioniste d’un orchestre... en délectant les fans de la fanfare avec son haut sens du rythme. Neanmois il jouet pas des populaires “pasodobles” mais des exquis valses. Pour cette occasion, le maître de cérémonie choisait “Le Bleu Danube”

Blaue Donau (Johann Strauss)

Chef d’orchestre: Xosé Troitiño (Le Justicier du Vélo)

Le chef d’orchestre s’approche avec son bâton

 
 
 
PA – RA – RA – RA – RA

PU-PU           PU-PU

PA – RA – RA – RA – RA

PU-PU           PU-PU

PA – RA – RA – RA – RA

PU-PU           PU-PU

PA – RA – RA – RA – RA

PU-PU           PU-PU
                                                                                   

Vite...

PA – RA – RA – RA – RA

PU-PU           PU-PU

PA – RA – RA – RA – RA

PU-PU           PU-PU


PA – RA- RA – RA - RAAAA

PU-PU-PU-PU-PU

 

PA – PA - PAAAAAAAA

PU-PU-PU-PU-PU

 

PA - PA - PAAAAAA

PU-PU-PU-PU-PU

PA - PA - PAAAAAA

PU-PU-PU-PU-PU
PA PAAAAA               

PU-PU-PU-PU-PU

PA PAAAAA

PU-PU-PU-PU-PU

PA PAAAAA

PU-PU-PU-PU-PU

PET -PET -PET -PET -PET -PET -PET -PET -PET -PET -PET -PET -PET -
PET -PET -PET -PET -PET - PEEEEEEEEEEEEEEEEET - PET -PET -PET
PEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEET -

PU-PU-PU-PU-PU-PU-PUUUUU

Bisous de Palma... et un nouvaux foto pour le “throw back Thursday”
 
 
 
Copyright Luisa Fernández Baladrón

Monday 22 December 2014

UNE LETTRE AU PÈRE NOËL

Répéter des mots est toujours ennuyant pour les enfants. Donc, quand il y a un mot difficile, nous le transformont en mot de passe pour la classe suivante. J’éclais ses yeux avec la lampe de mon birome (un cadeau de Monsieur Meyer pendant le temps que je travaillais à “Es Fangar”) et je leur dis: “mot de passe pour la prochaine classe”. Et ensuite, le mot le plus long dont je peux penser à l’instant: “hot-air balloon”, “rollerskating”, “fire engine”.  
                                                                                                                   

Les enfants adorent ce rituel. Tout à fait, j’ai commencé introduir de mots de passe plus longes comme: “I like oranges”, “fruit is healthy” ou “apples are crunchy”. Pour la prochaine classe le “password” est “a letter to Santa”, parce que nous avons promis d’écrire à la version dodue de Saint Nicolas de Bari mardi soir.

C’est atmosphère m’a conduit à écrire ma propre lettre. Pas une de ces perfectes lettres de Miss Univers (je voudrais bien la paix mondiaaaaaaaaaaaaaaaaale) mais une liste de demandes si longue comme celles des enfants. Je veux ceci, et cela, et ceci, et cela, et ceci, et cela...

C’est un plaisir de pouvoir disposer des fonds de la Banque européene dans les temps de prospérité, même si ça se passe seulement dans la lettre au Père Noël. J’ai commandé encore un hélicoptère pour aller de temps en temps dans la péninsule.

De fait, rêver est gratuit. Pourquoi pas le faire de temps en temps?

 
 
Copyright Luisa Fernández Baladrón
 
 
 

 
 

Saturday 6 December 2014

UNE TASSE DE THÉ

Lorsque nous étions enfants, il était interdit. À ce temps là, les enfants ne prenaient pas des boissons excitantes. Cela comprenait le thé, le café et tous les colas. Les enfants buvaient de la Fanta orange – quelques années aprés, nous aurions la “Mirinda”-. Le thé n’était pas question.

Mais en l’été, tante Laure venait nous visiter. Et elle “passait”du thé, des beignets au café et des bonbons “La Violeta”. Elle preparait un énorme pot et nous donnait un peu à chacun d’entre nous, en le servant dans nos tasses directement de la sienne. Nous grimpions sur un tabouret pour assir une tasse, encore en pyjama. Et nous sortions en secret avec la tasse à la main.

Aujourd’hui il a plu beaucoup: la journée a été froide et ennuyeuse, comme celles typiques du nord. Quand je voyais qu’l pleuvait des trombes, je préférais le métro au vélo, pour prendre un parapluie. Malgré tout, quand je rentrais à la maison, la pluie s’égouttait à travers mes talons. Et à cet instant même, avec ce sentiment du corps engourdis par le froid, je prenais une douche chaude. Je me suis essuyée avec une grande serviette, je m’habillais avec des pantalons de flanelle et je me couvrais dans un châle, en sentant l’odeur d’eau de cologne.

J’ai pris la tasse à deux mains, en réchauffant mon visage avec l’odeur de la framboise. Et je me suis assise dans mon fauteil préféré, en écoutant “RY X” et en profitant de la trêve de la maison, une fois de plus. Laisser entrer le nouveau jour en profitant d’une tasse de thé.


 
 
Copyright Luisa Fernández Baladrón