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Luisa! Rétourné! Qu’est-ce que je vais dire à ta mère, si
tu as un accident?
C’est bien vrai que la mer était assez forte. Et, quand
nous sommes rentrés à la plage, la canoë était plein d’eau.
Hier après-midi, lorsque nous quittions le port, il y
avait des vagues. Impossible de vous dire ses dimensions en termes techniques,
mais, si on mesurait les ondes avec des empans ils auraient eu facilement trois
ou quatre. L’instructeur allait en avant, dans le zodiaque, ce qui nous donnait
un certain sentiment de sécurité. Cependant, il a souligné qu’il y avait un
certain risque et qu’il était important de suivre quelques directrices. Après
la théorie, nous faisions des manoeuvres simples: aller ici ou là-bas...
tourner à gauche ou à droite... rétourner...
Quand l’instructeur commentait les consignes de sécurité,
je me rendais compte à quel point nous étions sortis à la mer à le style
“Red-Riding-Hood” (tra-la-la). Quand le danger est ignoré, il n’y a aucune
crainte... quand même, les accidents peuvent se produire.
Nous sommes arrivés dans un ruisseau. L’instructeur
donnait des instructions du Zodiac:
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Allez loin des baigneurs et des pêcheurs!
Quelque baigneur est venu vers nous pour nous demander à
haute voix “où est-ce qu¡il pouvait louer un canoë”. Une dame nous a demandé
s’l y avait des courses pour les enfants.
Et, lorsque
nous rétournions au Portixol, avec les vagues en arriére, en corrigeant le
trayect chaque deux ou trois coups, nous voyions le soleil se coucher de la
pirogue. L’eau était gazeuse, l’horizon rouge pendant que la mer avalait le
soleil et la pensé était axée sur
pelleter fort et droit. Le Portixol a une touche zen, quand on le vois de la
mer.
Copyright Luisa Fernández Baladrón